Affichage des articles dont le libellé est environnement. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est environnement. Afficher tous les articles

mercredi 6 juillet 2011

Gaz de schiste

Dernières nouvelles :

Un rassemblement citoyen est prévu du 26 au 28 août dans les Cévennes, à Lézan (Gard) sur l’avenir énergétique de la France.

http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/07/01/gaz-de-schiste-la-porte-a-la-fracturation-hydraulique-reste-ouverte-selon-les-ong_1543679_3244.html

http://www.amisdelaterre.org/La-loi-sur-les-gaz-et-huiles-de.html

lundi 25 avril 2011

Conférence de l'ASSOPIC sur l'eau

I GEOLOGIE

Hervé Jourde, maître de conférences à l’université de Montpellier 2, Directeur de Recherche en Hydro-sciences.

En résumé, nous vivons sur des roches carbonatées appelées karst. Elles forment des blocs peu perméables creusés de galeries : les drains par lesquels l’eau des précipitations s’écoule. Il a donc des réserves souterraines conséquentes et contrairement aux idées reçues que les nappes phréatiques sont à sec, les eaux karstiques se rechargent très facilement aux saisons de printemps et d’automne. L’Hérault n’est absolument pas en stress hydrique même si la pluviométrie est en baisse depuis les années 70.

Du fait de cette configuration lorsque les précipitations sont trop intenses, elles créent une pression importante, des inondations et des ‘boulidous’ (endroit d'où l'eau sort en bouillonnant) se produisent. Un important vocabulaire local a vu le jour progressivement. On peut trouver des renseignements historiques sur le site suivant :

http://lofab.free.fr/Articles/Lexique.htm

Pour l’instant il y a 4 forages de prélèvement : celui du Triadou, de St Clément, de St Gély, et des Matelles.

II ENJEUX HISTORIQUES ET POLITIQUES

Thierry Ruf, Directeur de Recherche à l’IRD.

Autrefois (Il ya 300 ans) il y avait tout autour de Montpellier des communautés paysannes qui utilisaient l’eau du Lez. Les paysans approvisionnaient Montpellier en produits frais mais la communauté urbaine grandissant, l’eau était détournée des terres agricoles. Il y eut une véritable bataille pour l’eau entre les paysans et la ville. La ville remporta la bataille créant ainsi un désert agricole car la paysannerie locale quitta progressivement l’arrière pays autour de Montpellier.

Dans les années 60, on détourna les eaux du Rhône, en créant le réseau BRL (Bas Rhône Languedoc) : le canal Philippe Lamour. Aujourd’hui cette eau mélangée aux eaux du Lez approvisionne la ville de Montpellier. Sa gestion est assurée par le groupe Véolia.

La gestion des eaux par les compagnies privées est assez contestée actuellement, nombreuses voix s’élèvent pour critiquer ce fonctionnement car le groupe facturant la ville n’a pas grand intérêt à assurer la maintenance. (Sur Montpellier il y a actuellement 25 % de pertes en eau sur les conduites souterraines, ce qui peut paraître énorme !) La ville de Paris, elle, est revenue à une régie locale. Le contrat de la société Véolia avec la ville de Montpellier prend fin en 2014 : à savoir s’il sera reconduit et à quelles conditions ?

Voir le documentaire Water Makes Money de Leslie Franke et Herdolor Lorenz à ce sujet. http://www.watermakesmoney.com/fr/le-film.html

La gestion de l’eau suscite de nombreuses questions

- d’ordre géographique : l’aménagement du territoire, l’importance du SCOT. Le paysage : réinstaller des réservoirs comme il en existait à flanc de montagne dans les Cévennes ce qu’on appelait les ‘gourgues’ ?,

- d’ordre sociologique : éducation à faire autour de l’eau, ne plus la percevoir comme un fait acquis mais comme une ressource, lutter contre le gaspillage, réduire notre consommation.

- de santé publique et d’environnement : utiliser l’eau karstique nécessite moins de traitement que l’eau du Bas Rhône, il paraît nécessaire également de préserver la nature autour des zones de captage. Exemple cité dans Water Makes Money : la ville de Munich a aidé les paysans situés autour des zones de captage à passer à l’agriculture biologique, actuellement l’eau captée arrive au robinet de l’usager sans traitement. Inversement, les eaux de Jacou ont été définitivement polluées dans les années 60 par une usine de peinture.

- d’ordre agricole : l’irrigation des terres. Syndicat paysan vs syndicat intercommunal, communautés paysannes vs communautés urbaines. Il est nécessaire de passer à de nouvelles pratiques agricoles moins gourmandes en eau et en produits chimiques.

- d’ordre politique : gestion publique, privée ?? économie libérale ou régie municipale ??

Aujourd’hui il est question de poursuivre le réseau BRL jusqu’à Béziers : projet Aqua Domitia car ce serait moins coûteux que d’aménager le territoire, créer des réservoirs, financer une communication pour éduquer les consommateurs et les responsabiliser face à l’utilisation de l’eau. Cependant les traitements au chlore seront inévitables si on utilise l’eau du bas Rhône. Ce projet n’est pas nouveau il avait été question il y a quelques années de poursuivre le canal jusque vers Barcelone.

Une concertation avec le public sera organisée en septembre prochain. A ne pas manquer !!

L'ASSOPIC devrait organiser une nouvelle conférence précisément sur la qualité de l'eau.

Plus d’information :

http://web.mac.com/t.ruf/iWeb/Enjeux-eaux-regionLR/F0983E34-CCFE-41FC-8EE6-FD3C56397CB0_files/alternativesAquadomitia-V4.pdf

samedi 9 avril 2011

Le pic et l'eau


Assopic organise deux conférences débats le Samedi 16 Avril 2011 à 14h Salle des Fêtes de St Martin de Londres sur le thème de l'eau.

dimanche 6 mars 2011

SOIREE GAZ DE SCHISTE PRADES LE LEZ 28/02/11

COMPTE RENDU

DE LA SOIREE GAZ DE SCHISTE PRADES LE LEZ 28/02/11

Première partie de soirée animée par M. Seranne géologue chercheur chargé de recherche au CNRS de Montpellier

Au cours d’un exposé expliquant la formation géologique du pétrole et des gaz pétroliers, M. Seranne en est venu à la question de ce qui nous concerne directement : l’exploration des gaz de schiste dans notre région.

Pour ce qui concerne la définition de ce que sont les gaz de schiste, de comment ils se sont formés au cours des âges, etc. il faudrait se reporter aux liens que nous avons fournis récemment. Cependant, pour résumer en quelques mots il y a hydrocarbures conventionnels (pétroles et gaz) qui remontent naturellement vers la surface par les failles existant dans les différentes couches du sol et hydrocarbures non conventionnels. Les gaz de schistes sont des hydrocarbures non conventionnels, emprisonnés dans des roches très dures vu la pression qu’elles subissent à plus de 2000 m sous terre. Ils ne peuvent être remontés vers la surface que par une technique de forage vertical en premier lieu puis horizontal en second lieu. Outre l’impression de gruyère que laisse le paysage à la surface, c’est la technique de forage qui est très contestée car pour réaliser un forage horizontal on envoie à forte pression des quantités d’eau considérables (20 000 m3 par fracturation) mélangée à des produits chimiques toxiques et nocifs.

M. Seranne, comme Nathalie Kosciusko Morizet, a tenu a bien faire la différence entre exploration et exploitation.

(http://www.dailymotion.com/video/xgs8eo_gaz-de-schiste-question-a-nathalie-kosciusko-morizet_news)

Il nous a répété une dizaine de fois que les permis accordés étaient des permis d’exploration. Alors à question « la technique d’exploration est-elle similaire à la technique d’exploitation ? », M. Seranne a répondu clairement « NON » et d’expliquer qu’en premier lieu les explorations sont réalisées en laboratoire sur modélisation et par des études sur cartographies, qu’en second lieu est réalisé un carottage (vertical), et qu’enfin dans l’hypothèse où l’on trouverait des gaz de schiste exploitables sont réalisés des tests de fracturation qui ne sont autres qu’un forage vertical puis horizontal avec la même technique que la technique que la technique d’exploitation ! Pourquoi M. Séranne se contredit-il ? Veut-il rassurer ? Sans doute, puisque'il explique que de nombreuses explorations ont déjà été menées par le passé : Lodève,… même le Pic Saint Loup n’y a pas fait exception (Combe de Mortiès). Comme si cet argument légitimait le fait de détruire l'environnement ! "Puisque ça c'est déjà produit par le passé, on a donc tous les droits de le refaire !"

Sauf que ce qui nous inquiète particulièrement c’est la nature des produits chimiques utilisés et la contamination possible des nappes phréatiques, de la faune et de la flore qu’il s’agisse de forage pour l’exploration ou pour l’exploitation!

M. Seranne a été assez clair sur les risques, tout en relativisant que les cas de contaminations sont assez rares. Cependant M. Séranne nous indique que le volume des fluides (utilisés pour le forage) récupéré pour être retraité est très variable (entre 10% et 75%). Si une partie reste sous terre, comment être certain que les nappes phréatiques, les autres couches du sol, voire la surface ne peuvent être contaminées ! De plus, M. Seranne a bien insisté sur le fait que la remontée des fluides entraine la remontée de saumures et de lixiviats toxiques chargés en métaux lourds. De plus, la dépollution de l’eau utilisée et recueillie pose un réel problème car il n’existe pas de solution sur le mode de traitement pour dépolluer ces eaux.

D’ailleurs M Seranne a expliqué que parmi ces produits chimiques se trouvent des anti-microbiens (en d’autres termes des antibiotiques !!!) et des agents facilitant le glissement (microbilles). Les possibilités de contaminer les eaux du Lez (utilisé pour la consommation) ne sont pas négligeables !

M. Seranne, chiffres à l’appui, explique que ces fluides sont composés à 95% d’eau et 5 % de sable + additifs chimiques. Un spectateur objecte que les pourcentages concernant les produits chimiques présentés à l’écran, sont relativement faibles et que certains articles mentionnent des chiffres beaucoup plus élevés. En effet, on aura remarqué que les sources du schéma de M. Seranne proviennent de l’ IFP (Institut Français du Pétrole), qui a tout intérêt à ne pas trop inquiéter la population !

On aura compris, M. Seranne veut rassurer et reste très dubitatif quant aux résultats que vont donner ces explorations.

Actuellement, la carte s’étend de Montélimar à Montpellier (du Nord au Sud ) jusqu’à Alès et Lodève (à l’ouest) ! La commune la plus en vue c’est Villeneuve de Berg (07) et des manifestations ont eu lieu d’ailleurs ce même jour (http://www.montpellier-journal.fr/2011/02/gaz-de-schiste-revue-de-presse-n%C2%B04.html)

Pour info, certains tests de fracturation ont déjà eu lieu en France :

(http://www.dailymotion.com/video/xgzlzm_nathalie-koscuisko-morizet-interrogee-sur-les-gaz-de-schiste_news),

2ième partie de soirée animée par M. Dupraz ingénieur, chercheur en agroforesterie à l’INRA.

Ce qu’il faut savoir, nous dit-il, c’est que les mairies n’ont pas été averties du tout. Tout s’est passé en dehors de tout système de concertation avec les représentants locaux voire la population.

Ce qu’il faut savoir également c’est qu’en France le sous-sol appartient à l’état contrairement aux Etats-Unis où le sous-sol est privé. C’est plutôt une bonne nouvelle dans la mesure où tout un chacun n’a pas a subir la pression morale exercée par la possibilité d’un gain potentiel important d’argent.

Par contre, les conseils régionaux et les élus locaux se prononçant contre n’ont juridiquement aucun poids par rapport à ces permis. Que nous reste-t-il alors pour empêcher que de telles erreurs ne soient commises ? Le courage de la population à se mobiliser dès qu’une tour de forage apparaîtra, la veille citoyenne, l’information à diffuser et l’espoir que nous serons nombreux à résister.

De plus les firmes ne sont pas tenues de donner la liste des ingrédients chimiques utilisés ni le rapport eau-sable-produits chimiques car la réglementation du code minier vient juste d’être modifiée, comme par hasard, prévoyant le secret total pendant une période de… 10 ans.

Alors, pour rassurer les français, les autorités ont décidé de suspendre l’autorisation des explorations jusqu’à la conclusion d’un audit (juin 2011) mené par… le corps des mines : ceux même qui ont permis que les permis d’exploration soient délivrés. On ne doute pas des conclusions !

L’enjeu politique et économique est considérable nous car si les explorations s’avèrent fructueuses, elles permettraient de faire reculer le pic pétrolier de 20 ans (initialement prévu à 2015 : http://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:GlobalPeakOil.png). Autre conséquence: l’abandon de toute politique énergétique des énergies durables. L’éolien, le photovoltaïque, la filière bois passent à la trappe et nos espoirs d’un monde durable avec sans compter les emplois que l’on aurait pu créer.

Des projets alternatifs ont permis de créer 300 000 emplois en Allemagne. Les projets éoliens actuels (en mer) peuvent générer une production d’électricité allant jusqu’à la moitié de ce que produit une centrale nucléaire !

Pendant ce temps l’Allemagne mise sur le photovoltaïque en prévoyant la commercialisation, dans 8 ans, de voitures photovoltaïques qui, à l’arrêt, permettraient de contribuer à générer de l’électricité par un relai au réseau électrique général. Ces choix sont bien des choix politiques !

Conclusion :

Qui n’est pas venu en voiture ce soir ? Ose lancer un spectateur un peu provocateur (ancien foreur d’une compagnie pétrolière). Comme si le consommateur avait seulement le choix !

Rappel :

http://owni.fr/2010/12/07/app-attention-forages-a-risques/

http://www.teledraille.org/portail/index.php?gaz-de-schiste-en-cevennes

manger peut-il nuire à notre santé France 3 mercredi 16 février

Compte rendu documentaire « manger peut-il nuire à notre santé »

En bleu : les questions qu’il me reste en vert les points intéressants.

La journalise Isabelle Saporta s’est entourée d’un groupe d’experts:

L'épidémiologiste Annie Sasco, le neuropsychiatre David Servan-Schreiber, le toxicologue André Picot, le nutritionniste Laurent Chevallier et le chercheur Pierre Meneton.

Pas d’expert pour jouer le rôle de l’avocat du diable ?

Tous sont clairs : « Ce sont les enfants et les agriculteurs qui sont les populations à risque ».

Le documentaire suit divers produits de la production à l’assiette : la pomme, le blé le pain, le porc, le saumon. Pour le porc et le saumon, les contrôles sont aléatoires et surtout visuels mais il n’y a aucune analyse sur les produits chimiques résiduels Raison : manque de moyen des pouvoirs publics

Alors qu’on nous conseille de manger au moins 5 fruits et légumes par jour, la pomme reçoit plus de 26 traitements ! Entre parenthèse : La France premier consommateur européen de pesticides (et deuxième mondial.) François Veillerette MDR GF (Générations Futures) « nous sommes exposés à au moins 20 à 30 résidus de pesticide tous les jours ».

« On retrouve ces résidus de produits dans toute la population mondiale » chiffres à l’appui ? Y a-t-il eu des études prouvant cette affirmation? quelles sont les zones géographiques où ces produits sont plus présents ? Correspondent-elles aux zones agricoles ? Quelle différence y a-t-il entre les pays sous développés et les pays développés ? Les différences sont-elles flagrantes ? Correspondent-elles à l’utilisation de pesticides ? Peut-on corréler la carte de développement du cancer ou des maladies neurodégénératives à la carte de l’agriculture intensive ?

Pourquoi ? Après 1950 la France ne produit pas assez pour nourrir sa population : il faut intensifier la production, la solution : la chimie. Avec le plan Marshall, les américains apportent l’utilisation d’engrais chimiques et pesticides fabriqués aux EU. Quelles connaissances avait-on de ces substances alors ? Avait-on conscience du danger de leur utilisation, les agriculteurs étaient-ils informés ? Y a-t-il moyen de savoir si certains sont tombés malades suite à l’exposition à ces produits ?

M. J C Boquet, Pdt de l’Union des Industries de la Protection des Plantes (Union des producteurs de pestides) : « s’il n’y avait pas de pesticides la production agricole mondiale serait divisée par 2 »! Aucun moyen de vérifier ce genre d'affirmation ! Est-ce une raison suffisante pour scier la branche sur laquelle nous sommes assis? Pour continuer de détruire notre environnement et de mettre en péril l'avenir ?

« Il n’y a pas de danger il suffit de respecter les bonnes doses et les bonnes conditions d’emploi » Réponse d’un autre expert « C’est faux ! Il y a une étude de l’Inserm qui dit qu’il existe 2 fois plus de risques pour les agriculteurs » .

« Le documentaire montre des élevages de porc où la truie est entravée pour ne pas écraser ces petits, où les animaux ne voient jamais le jour : les associations de défense et de protection des animaux bougent-elles pour que ces animaux aient des conditions décentes de vie ? Quelles sont les actions ?

(En passant, information incroyable : L’élevage de porc en France consomme ½ de la conso totale d’antibiotiques en France!)

« Dans cet abattoir on abat 9 000 porc par jour ? Consomme-t-on toute cette viande abattue ? Qu’en est-il du gaspillage ? Quelle proportion en jette-t-on ? Serait-il possible d’envisager de produire moins si on en jette bcp ?

Ce que j’ai retenu du documentaire :

- Nous mangeons trop de viande. Il faut réduire nos consommations de viande.

- Il faut manger plus d’omega 3 (huile de colza, graines de lin et poissons gras saumon, maquereau…).

- Il y a une fracture alimentaire en France : les populations défavorisées ne peuvent pas se nourrir correctement, bien se nourrir appartient aux riches ! La cause : les prix mais aussi la qualité des produits que l’on propose sur les étals dans la grande distribution !

Le documentaire est informatif, le but est de mettre en évidence que les résidus de pesticides se retrouvent présents dans nos assiettes et dans notre corps, de déclarer la toxicité des produits surtout pour les enfants, de pointer du doigt mais ce pas vraiment d’étude de fond, il nous laisse avec des questions.

Il est assez négatif nous plongeant presque dans la paranoïa ou l’envie de jeter l’éponge!

Les solutions ? On en évoque pas beaucoup si ce n’est de manger 4 tranches de pain contenant des graines de lin, d’acheter de l’huile de colza pour compenser les oméga 3.

On ne parle pas du changement des pratiques agricoles (juste que ça prend 2 à 3 ans pour passer à une agriculture bio) ni de la volonté de réduction des pesticides au point de vue réglementaire, des raisons de la difficulté de parler des pesticides chez les agriculteurs.

Et puis finalement pourquoi, alors qu’on sait que ces substances chimiques sont nocives, les agriculteurs continuent-ils de travailler avec ? N’en ont-ils pas suffisamment conscience ? Sont-ils à ce point pieds et poings liés vis-à-vis du rendement ? Quelles sont les contraintes techniques et administratives pour un exploitant agricole qui travaille en intensif ? Quelles sont les problèmes économiques : quel % de baisse de rendement si l’agriculteur décide de laisser de côté les pesticides ? L’exploitation est-elle en péril ? Quel nombre d’heure devra-t-il consacrer en plus ?

Aucun commentaire sur l’impact des pesticides sur l’environnement : si nous avons des problèmes, les animaux en ont certainement ? (l’abeille, la qualité des sols, les insectes présents dans le sol ? ).

Peut-être le libre d'Isabelle Sapporta "L'agriculture noire" sera-t-il plus complet ? à suivre...

mardi 31 août 2010

TERRABIO




vendredi 9 juillet 2010

Mais que font les agronomes








Si vous vous sentez concernés par ce qu'il y a dans vos assiettes et dans les champs de nos agriculteurs….

Soirée méli-mélo théâtre, cinéma, discussions.. « Alimentation, agriculture, environnement : mais que font les agronomes ? »

Bonjour,

Dans le cadre du congrès « Agro 2010 » qui se déroule du 30 août au 3 septembre 2010 à Montpellier (Corum), une soirée destinée au grand public est organisée le dimanche 29 août de 20h30 à 23 heures à la salle Rabelais, boulevard Sarrail.

Cette soirée récréative fera intervenir une troupe de théâtre qui introduira les questions sur l’alimentation et l’agriculture ; trois courts métrages porteront sur l’alimentation de la planète, les circuits courts et l’approvisionnement des citadins et les innovations des agriculteurs en agro-écologie ; un diaporama présentera les questions et activités de recherche. Ce méli mélo de saynètes et de documentaires laissera une large place au débat avec le public…

Entrée libre.

Nathalie Villeméjeanne

Chargée de communication

Agropolis International


lundi 14 juin 2010

Solutions locales pour un désordre global : compte rendu

Après un bref résumé sur l'histoire des produits chimiques utilisés en agriculture, Coline Serreau nous emmène en Inde, au Brésil, en France et en Ukraine à la rencontre de personnes qui ont décidé de lutter, à leur manière, contre l'industrie pharmaceutique des pesticides et des engrais chimiques.

Constat :

  1. La révolution verte est un leurre: les industriels de la chimie ont fait croire qu'ils pourraient apporter des solutions pour accroître les rendements pour le bien de tous mais il semble qu'ils se soient bien moins souciés de la nature qu'enrichis au profit des populations et des agriculteurs.
  2. Les sols traités par les produits chimiques sont morts. Il n'ont plus de vie, plus d'insecte fertilisant la terre, plus de microorganisme. Ils ont été stérilisés. Les plantes y poussant sont des plantes malades.
  3. La place des femmes dans la culture : dans de nombreuses parties du monde la femme était la gardienne des semences, voire en Inde ou en Afrique, c'étaient elles qui cultivaient les champs. Les hommes lui ont pris sa place pour apporter des techniques qui, au final, ont appauvri les sols et les familles de cultivateurs, en les rendant dépendants des industries chimiques ou des semenciers.Les fermes avant s' auto-suffisaient, s' auto-géraient : l'élevage faisait partie intégrante de la culture de la terre. Les fermes d'aujourd'hui sont soit des fermes d'élevage, soit des fermes de cultures. L'agriculture s'est cloisonnée au détriment des sols qui ne bénéficient plus du lisier animal.
  4. Le respect de la terre et de l'animal n'existe plus (agriculture et élevage intensifs : mutilation des porcs ou des poulets, empoisonnement des sols et des nappes phréatiques, non respect des rythmes biologiques...)
  5. Dépendance vis à vis de l'importation : en France comme en Chine, notre agriculture ne suffit plus à nourrir les populations locales. L'activité agricole a tellement diminué que la France est devenue dépendante des pays étrangers pour se nourrir.
  6. Dépendance vis à vis des grandes surfaces : nous ne savons plus faire nos courses ailleurs que dans les supermarchés. D'autre part, la France dispose d'une autonomie de 5 à 7 jours seulement en ce qui concerne l'alimentation, ce qui pourrait s'avérer dangereux en cas de problème.
  7. Dépendance vis à vis des semenciers : une poignée de multinationales contrôle la plupart des semences mondiales et les vend très chères. De plus, les semences doivent être inscrites au catalogue officiel national des espèces et variétés ou au catalogue communautaire. Il est interdit de cultiver des espèces qui ne font pas partie du catalogue.

Les solutions :


  1. Revenir à la terre : accroître les terres cultivables, apprendre deux métiers : paysan et informaticien pourquoi pas ??, se prendre en charge soi-même : se nourrir est un droit mais devient surtout un devoir de l'individu.
  2. Revenir à du local : favoriser l'agriculture locale pour nourrir les familles, les villes.
  3. Réapprendre les connaissances et les techniques des anciens : nourrir les sols de fumier, de compost, de bois raméal fragmenté pour reconstruire l'humus de la forêt qui est riche en élément nutritif pour les plantes et nécessite peu d'eau et très peu d'engrais, ne pas faire de labour, laisser le repos nécessaire à la terre après la culture.
  4. Redonner une dimension plus sage au commerce international, lutter contre l'aberration des longs trajets y compris les produits bio provenant de pays étrangers.
  5. Réintroduire l'élevage dans les fermes de culture.
  6. Acheter ses produits de saison en dehors de supermarchés et favoriser les circuits courts, l' essaimage d'AMAP. Enfin le pouvoir appartient aux consommateurs. Si les consommateurs boycottaient, les grandes surfaces seraient obligées de s'adapter à un nouveau marché dicté par le consommateur.
  7. Rendre les semences anciennes et non OGM accessibles à tous gratuitement.


Le débat nous a conduit à conclure :

  • Effectivement, il devient nécessaire de devenir un individu responsable, non pas au sens individualiste, mais au sens d'acteur responsable.
  • Agir devient un acte politique (envers le bien de la cité, de la société, de la communauté) cela afin de compléter et donner du poids au travail que certaines politiques essaient de mettre en place.
  • Le retour au local semble évidemment pertinent mais il ne faut pas oublier d'étendre cette démarche politique au commerce international, en d'autres mots se soucier aussi du sort des paysans cultivateurs de café ou chocolat ou autres produits ne pouvant être cultivés sur nos terres. (Consommer des fruits et légumes locaux tout en consommant du café toute la journée sans se soucier de sa provenance, de ses conditions de culture ou des conditions de ses cultivateurs est incohérent.)
  • Garder un regard critique sur les fausses idées circulant sur internet ou à la télé (ex: les biocarburants sont bons pour la planète et ne mettent pas en danger les cultures vivrières des populations produisant les matières premières nécessaires aux biocarburants),
  • Jardiner en rapport avec les techniques de préservation des sols et de l'environnement.
  • Manger des fruits et légumes de saison
  • Faire preuve de bon sens dans nos actes de la vie courante.

mercredi 26 mai 2010

balade autour des plantes à tisane

Après les salades sauvages, David Ferrando vous propose un balade autour des plantes à tisane.
celle-ci aura lieu le samedi 29 mai 2010 à 14h à vendemian.
inscriptions au 06 62 60 07 91.


mardi 20 avril 2010

Solutions locales pour désordre global

http://www.solutionslocales-lefilm.com/

au cinéma UTOPIA 5, av. du Docteur-Pezet

Pour les horaires de programmation consulter leur site :

http://www.cinemas-utopia.org/montpellier/

en salles jusqu'au 16 mai au moins!

Salades sauvages


Le samedi 27 mars 2010 nous avons partacipé à la sortie salades sauvages. Fausse bourse à pasteur, bréou, Saint joseph, salsifis barbabouc, galinette, roquette, pimprenelle... : de bien jolis noms, des goûts surprenants parfois voire pimentés. Une belle après-midi!!!

jeudi 25 mars 2010

Moisson d'Idées vertes

SAMEDI 3 et DIMANCHE 4 AVRIL 2010 de 10h à 18h à SAINT CHRISTOL (34)
venez participer à la 4è Moisson d'Idées Vertes organisée par Les Jardins de Tara

en partenariat avec la MAIRIE de SAINT CHRISTOL, la C.C.P.L. et FRANCE BLEUE HERAULT

"4ème MOISSON
d'IDEES VERTES"
avec les Jardins de Tara
Samedi 3 et Dimanche 4 Avril 2010
à SAINT CHRISTOL (Hérault)
dans le triangle Castries/Lunel/sommières
* * * * *
A l'occasion de la Semaine
du Développement Durable organisée par le Ministère de l'Ecologie
* * * * *
*******************
Salle Polyvalente
*******************
Expositions Vente Conseils
avec Buvette A.D.M. ARTISANS Du MONDE Commerce Equitable
et KAY MIMI Traiteur Bio végétarien
* * *
ENVIRONNEMENT - PRODUCTION - CONSOMMATION
HABITAT – SANTE
* * *
LIBRAIRIE «NATURE à LIRE» SAVOIRS de TERROIRS
et EDITIONS MARCO PIETTEUR
* * *
POINT CONSEIL des Jardiniers de France "Pourquoi et comment jardiner sans pesticides"
animé par
Catherine GARNIER «Les Jardins de Tara»

Samedi 3 Avril
de 10h à 18h
*******************
PROGRAMME des CONFERENCES
Espace Castan
*******************
10h30 Conférence «Améliorer sa vie avec le Feng Shui» avec Brigitte BEAL
11h30 Conférence «Je choisis de me bâtir une parfaite santé»
avec Bernard RANDON
12h30 «Conférence autour d'une dégustation de tisanes et élixirs à base de plantes aromatiques» avec Eric DUBOIS Paysagiste et Pépiniériste
* * *
14h30 FORUM
«Pour un habitat durable»
animé par Jean PEYZIEU (à confirmer)
Ex-responsable de la rubrique Habitat à France2-
avec Les MATERIAUX VERTS, Réseau RAHMaBAMaN etc...
* * *
16h30 Conférence "Les 7 clefs de la santé"
avec Yves CASSARD Naturopathe
*******************

Dimanche 4 Avril

de 10h à 18h
*******************
MARCHE TERROIR et ARTISANAT
Dans les Arènes et tout le centre du village
*******************
avec de nombreux producteurs
et artisans régionaux
dont
un producteur de plants de légumes anciens et aromatiques bio
et la collection de plants de tomates d’Eric PEDEBAS « Le Tomatologue »
* * *
RESTAURATION ASSUREE
Dégustations
Ateliers Animations *******************
PROGRAMME des CONFERENCES
Espace Castan
*******************
10h30 Conférence «Toilettes fertilisantes»
avec Bernard FONTVIEILLE
* * *
11h30 «Pour une Viticulture et un vignoble durables»
avec Serge GUINAND
* * *
14h30 FORUM «Pour une Production et une consommation durables»
avec Croquelune, Terres Vivantes 34, AMPH (Ass° Marchés Paysans de l'Hérault), des Producteurs et des Consom'Acteurs etc ...
* * *
16h30 Conférence «Compléments alimentaires d'exception»
avec Scarlett WEINSTEIN LOISON
Naturopathe et Auteur Conférencière
* * *
16h30 Départ pour une VISITE GUIDEE du Domaine des HOSPITALIERS (en sortie de village direction Lunel)avec Serge MARTIN PIERRAT Arboriculteur et viticulteur raisonné
*******************